à Angkor Wat, les traileurs s’élancent ce week-end


La huitième édition de cette course qui serpente dans le majestueux site archéologique se tient ce week-end. 500 Français y participent. Présentation.

Le cadre est époustouflant. Et si les coureurs ont le souffle court, c’est autant en raison de l’écrasante chaleur qui sévit en cette période en Asie du sud-est que de la beauté majestueuse d’Angkor Wat. Ce samedi 18 janvier, un bon millier de participants sera sur la ligne de départ de la 8e édition de l’ultra-trail d’Angkor (UTA), sur l’immense site archéologique de plus de 160 hectares, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, dans la province de Siem Reap, au Cambodge. Près de 500 Français, qui constitueront probablement le premier contingent d’étrangers, seront sur la ligne de départ de l’une des six distances (8 km ; 18 km ; 32 km ; 42 km ; 64 km ; 100 km).

« Il y a beaucoup de nos compatriotes expatriés qui viennent en voisins de Singapour ou Kuala Lumpur», indique l’organisateur Jean-Claude le Cornec, 74 ans, Français lui aussi. Marathonien, traileur… cet ancien collaborateur d’Eurocopter, passé par l’Asie, où il a tout autant exercé sa passion de la course que chercher à en créer de nouvelles, peut se targuer d’être le seul à avoir obtenu l’autorisation des autorités pour organiser en 2016 la première édition de cet ultra-trail. «Quand on ne fait pas de politique, on passe partout», répond-il quand on lui demande comment il a obtenu le sésame. Depuis, certains Cambodgiens se sont pris de passion pour le trail. «Au départ ils n’étaient qu’une vingtaine, ils seront au moins 400 cette année», poursuit celui qui est aussi entraîneur. 

Voir aussi :  ON DÉCOUVRE PHUKET (PATONG) POUR NOTRE 1ER JOUR EN THAÏLANDE - VLOG #1 THAÏLANDE
Pendant la course, le site reste ouvert aux habitants et aux touristes.
Laurence Tange – UTA

Chaque foulée épousera la grande histoire de ce site datant du XIIe siècle, parfois considéré comme la 8e merveille du monde. « C’est assez féérique, le dénivelé relativement faible n’en fait pas la course la plus dure du monde mais le profil est très varié : rizières, villages, pistes sableuses, palmeraies, temples… c’est unique et aucun parcours n’est une boucle, pour laisser la place la découverte», poursuit l’organisateur. Des 700 marches du temple de Phnom Bok, à la terrasse des Éléphants près du centre de la cité khmère, l’émerveillement est au rendez-vous et l’épreuve transcende le sport. «Nous proposons désormais via une agence de voyage de passer jusqu’à 10 jours au Cambodge en demi-pension et d’en profiter pour découvrir le pays, à partir de 680 €», glisse-t-il. Sport et tourisme font ici bon ménage. 



Source link

Vous aimerez aussi...