En Roumanie, voyage dans les murmures du temps au Maramures


Merveille de bois, l’église de Sainte-Parascève, perdue dans les pins, à Poienile Izei. Éric Martin pour Le Figaro Magazine

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REPORTAGE – Au nord de la Roumanie, cette région vit en symbiose avec la nature, au rythme des saisons, dans des paysages immuables parsemés d’un habitat ancestral en bois. Maramures promet une bouleversante incursion dans le passé.

De collines verdoyantes en vallées poétiques et forêts primaires, le Maramures (prononcez « Maramourèche Â») se tient à la lisière des mondes. Le XXIe siècle n’a pas encore frappé à sa porte. À la saison des foins, hommes et femmes battent les champs de leurs gestes rapides et sûrs dans des odeurs de terre et de poussière. Ils dressent alors des meules de foin aussi hautes que des tours de guet ou les suspendent sur un ­bâton tels des manteaux de cosaques. Les paysages envoûtent, apaisant les âmes tout en réveillant les souvenirs d’une mémoire collective. On retrouve des scènes de Jean-François Millet et de Bruegel. Le temps s’arrête.

Bordé par le mur des Carpates et l’ouest de l’Ukraine, Maramures est situé à près de 700 kilomètres de Bucarest, au nord du pays. Une partie de son territoire historique est en Ukraine. Zone frontalière, la région abrite de nombreuses communautés hongroises, ukrainiennes, roms et, hier, ­juives – avant leur déportation massive vers les camps de concentration…

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