quelles sont les stations les plus chères ?
EXCLUSIF – Les prix des forfaits d’une semaine de ski en haute saison augmentent en moyenne davantage que l’inflation en France. La barre des 400 € est franchie dans les Alpes du nord. Mais bons plans ou remises permettent d’alléger la facture. Et le vaste tissu de stations offre encore des possibilités de skier à prix doux. Notre analyse des prix dans 173 stations.
L’hiver dernier, le forfait de ski pour profiter d’une semaine de glisse en haute saison à Tignes – Val d’Isère coûtait 396 €. Cette année, alors que les ventes démarrent pied au plancher dans les domaines d’altitude, il va falloir mettre davantage au pot. Pour la première fois, un pass adulte franchit le seuil des 400 euros dans le prestigieux domaine savoyard, pour s’établir à 426 € (+7,6%). Le ski, un «sport réservé aux riches» ? A priori non, même si la courbe 2024-2025 des prix des forfaits, parfois fixés l’année dernière, dépasse celle de l’inflation, avec un +4% en moyenne, selon les données de Domaines skiables de France (DSF), représentant des opérateurs de domaines.
Certes, le tarif des forfaits, deuxième poste de dépenses des sports d’hiver après l’hébergement, pourra difficilement s’infléchir à l’avenir, compte tenu des défis structurels de l’économie de la montagne. Mais, comme le montrent notre guide et l’examen des prix des télésièges, télécabines ou téléskis de 173 stations dans 5 massifs hexagonaux, skier à prix doux reste possible en France. À condition de ne pas viser directement la garantie neige des grands domaines d’altitude, lancés dans une course à la «premiumisation». Dans une vingtaine de spots, 6 jours de glisse pendant la période de vacances scolaires, soit le forfait le plus vendu auprès des vacanciers, coûte moins de 100 €. La facture baisse encore en tenant compte d’options diverses, comme les achats groupés pour une famille ou un groupe d’amis. Pour ce prix, néanmoins, l’enneigement n’est plus garanti…