Antananarivo au chevet de l’art


La ville haute d’Antananarivo, où culmine le clocher de l’église d’Amboninampamarinana, embrasse un paysage époustouflant. ERIC MARTIN / ERIC MARTIN

LES CAPITALES OUBLIÉES DU TOURISME (2/5) – La capitale malgache est la scène d’une effervescence créative, accessible à ceux qui feront le pari de s’y arrêter.

Elles sont perçues comme des villes de passage pour atteindre d’autres lieux réputés comme destinations. Ces cinq capitales aux trésors méconnus réveillent le plaisir de la découverte et nous retiennent pour un voyage plus vertueux.


De notre envoyée spéciale à Antananarivo

«Un café, mademoiselle?» L’avenue de l’Indépendance est encore plongée dans l’obscurité, mais la journée n’a pas attendu les premiers rayons du soleil pour commencer. Avec son arrosoir en guise de cafetière, le vendeur ambulant se fraye un chemin sur les trottoirs encombrés. Coiffé d’une casquette orange, reconnaissable à plusieurs mètres, il nous ouvre la voie. Sur la gauche, un nuage de fumée nimbe les gargotes de mofo baolina, petits beignets frits sur place et trempés à l’envi dans du lait concentré. On fixe la terre du regard, prenant garde à ne pas piétiner les fleurs et herbes médicinales – eucalyptus et immortelles – vendues à même le sol.

De l’autre côté du trottoir, une petite foule est amassée autour d’un parasol…

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