comment ne pas tomber dans le piège du «no show»
Pour les compagnies de transport, il y a une grande différence entre un passager qui annule son billet avant son départ et un passager qui ne se présente pas. Ce, même en période de pandémie mondiale… Explications.
En cette période, nombreux sont les passagers à qui on refuse le remboursement de leur billet, alors même que les contraintes actuelles les empêchent de se rendre à la gare ou à l’aéroport. Cela vous paraît bizarre ? Dans le jargon du transport, c’est ce qu’on appelle un « no show » : l’usager ne se présente pas à l’embarquement bien que son train ou son vol soit normalement opéré. Si la réglementation européenne oblige les compagnies de transport à garder une place réservée sous peine de lourdes pénalités prévues par les droits du passager, elle ne dit mot des « no show ».
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Au regard des compagnies, il s’agit d’une place perdue, alors que quelqu’un qui annule son billet avant le départ rentre dans le cadre fixé au moment de l’achat. Dans le cas où un passager ne se présente pas, la compagnie, n’étant pas avertie, est dans l’incapacité de remettre la place en vente. Tandis qu’en cas d’annulation préalable, surtout sur les vols et les trains très chargés, les compagnies trouvent preneur, même à la dernière minute.
Des conditions d’annulation plus souples
Il est d’autant plus facile d’annuler son billet que, dans ce contexte de crise mondiale, les règles se sont considérablement assouplies. La plupart des compagnies autorisent les modifications de réservation jusqu’à la dernière minute. À la SNCF, tous les billets achetés peuvent être annulés, remboursés ou modifiés sans pénalités à condition de le faire avant le départ et jusqu’au 4 janvier. Chez Air France, il y a une petite différence selon que la compagnie supprime un vol ou que le passager annule de lui-même son déplacement.
Dans le premier cas, le billet est entièrement remboursable ou échangeable dans le respect des règles de la commission européenne. Si, en revanche, le client souhaite annuler de son propre chef son voyage, il peut jusqu’au 31 mars 2021 (et ce, quelle que soit la date d’achat du billet) modifier la date et la destination de son voyage sans aucun justificatif. Il n’encourt pas de pénalités et devra seulement s’acquitter du réajustement tarifaire si le nouveau vol est plus cher. Il peut aussi demander à obtenir un avoir remboursable.
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Quoi qu’il en soit, vous l’aurez compris, être confiné ou privé de voyage en raison de la fermeture des frontières du pays que l’on s’apprête à visiter ne dispense aucun cas d’annuler, soi-même, son billet en amont de son départ. Sous peine de ne pas se voir rembourser un centime. Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenus…
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