La SNCF durcit ses conditions d’échange et d’annulation à partir du 7 février
Dès demain, les pénalités en cas de modification de son billet de train passeront de 15 à 19 € et s’appliqueront désormais à J-6 au lieu de J-3.
C’est l’une des mesures du «bouclier tarifaire» mis en place par la SNCF pour faire face à l’inflation et à la flambée des prix de l’énergie. Si, au plus fort de la crise sanitaire, la compagnie offrait une flexibilité maximale à tous les voyageurs, la compagnie revient progressivement à plus rigidité. À partir du mardi 7 février, les billets de TGV inOui et Intercités sont échangeables et annulables sans frais jusqu’à 6 jours inclus avant la date de départ, contre 3 jours actuellement. À moins de 6 jours du départ, la pénalité passe de 15 à 19 €.
En revanche, pas de changement chez Ouigo : les frais de modification sont toujours de 10 € et l’annulation reste impossible. Pas de changement non plus pour les détenteurs de billets de Business Première qui continuent de bénéficier d’une flexibilité totale.
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Le TGV plus cher de 5 % en moyenne
Ce durcissement des conditions d’après-vente, annoncé en novembre 2022, vise aussi mettre fin à une tendance consistant à réserver plusieurs billets à plusieurs dates afin de bénéficier des meilleurs prix, puis à les annuler au dernier moment. Un manque à gagner pour la SNCF, les places annulées n’étant pas forcément revendues.
Ces nouvelles conditions s’accompagnent d’une hausse des tarifs. Le 10 janvier dernier, le prix moyen des billets de trains grandes lignes (TGV inOui et Intercités) a augmenté de 5 %. Une hausse qui touche davantage la clientèle d’affaires que les voyageurs loisirs. Le plafonnement du prix des billets de TGV inOui (à 39, 59 ou 79 € selon la distance) pour les détenteurs d’une carte Avantage est maintenu. La SNCF vient de mettre en vente les billets de TGV inOui et Intercités jusqu’au 31 mai, une période qui couvre les vacances scolaires de printemps et les (nombreux) ponts de mai.
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