Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères


TRANSPORT

Permis de conduire

Le permis de conduire français permet de conduire pendant 90 jours. Au-delà, un permis zimbabwéen doit être demandé. La démarche dure environ 3 semaines et est réservée aux seuls résidents.

Pour tous les problèmes de véhicules (dépannage, révision, etc.), il est possible d’adhérer à l’Automobile Association of Zimbabwe (50 USD/an) :

The Automobile Association of Zimbabwe

Head Office : 2 Kenilworth Road, Newlands, Harare

Tél. : 788 173/4/5/6

Helpline : 04 776 760

Site Internet : http://www.aazimbabwe.co.zw/

Transport routier

La vigilance est requise sur les routes, en raison des piétons mais surtout des animaux circulant le long de la chaussée ou la traversant. La conduite à gauche invite à redoubler de prudence. Il est conseillé de souscrire une assurance tous risques (« full comprehensive insurance »). En cas d’accident, la police doit toujours être appelée, même si l’accident paraît bénin.

La circulation nocturne en dehors des agglomérations est formellement déconseillée car dangereuse en l’absence de tout éclairage. Des nids de poule apparaissent durant la saison des pluies, de novembre à mars.

Suite à des problèmes récurrents aux stations essences depuis plusieurs mois (y compris dans les grandes villes comme Harare et Bulawayo), il est vivement conseillé d’avoir le plein de son véhicule constamment.

L’utilisation de pistes sur de longs trajets est déconseillée, même si ces dernières peuvent représenter un raccourci sur la carte (itinéraire Kwekwe-Lupane par exemple) ou constituer une alternative touristique (itinéraire Karoi-Binga pour rallier les chutes Victoria depuis le site de Kariba). Ces pistes sont en effet en très mauvais état et peu fréquentées. Veiller à toujours prévenir quelqu’un aux points de départ et d’arrivée et privilégier les déplacements à plusieurs véhicules.

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La police effectue très régulièrement des contrôles (road blocks), y compris en ville. La population locale, comme les étrangers, y sont soumis, et des amendes infligées, pour motifs variables (de 5 à 20 USD).

La plus grande prudence est de rigueur s’agissant des transports car des accidents graves se produisent fréquemment.

Il est conseillé d’éviter d’emprunter les « commuters » (minibus privés de transport).

Transport ferroviaire

L’utilisation des moyens de transport ferroviaire n’est pas conseillée, en raison des retards importants et réguliers enregistrés sur les lignes (engendrant plusieurs heures ou dizaines d’heures d’attente).

La liaison ferroviaire Bulawayo/Victoria Falls, la plus touristique, est en revanche opérée dans de meilleures conditions.

Transport aérien

Les trajets Harare/Victoria Falls et Harare-Bulawayo sont assurés par la compagnie nationale Air Zimbabwe et par la compagnie Fast Jet. Les autres villes sont reliées entre elles ou à la capitale par des avions privés.

LÉGISLATION LOCALE

Stupéfiants

L’usage de stupéfiants, y compris de drogues dites « douces », est interdit et très sévèrement réprimé.

Pornographie

L’importation de revues et vidéos à caractère pornographique est interdite.

Homosexualité

L’homosexualité est un délit passible de sanctions.

Photographies

Photographier des bâtiments officiels, notamment tout bâtiment dépendant de la Présidence, constitue un délit systématiquement sanctionné au Zimbabwe. Tout cliché de ces bâtiments et de leurs alentours immédiats est à proscrire.

Acquisition de minéraux

Il est vivement déconseillé aux voyageurs transitant par le territoire zimbabwéen de détenir ou de faire l’acquisition de minéraux bruts, de quelque nature que ce soit. Le trafic de diamants est lourdement sanctionné. Les douaniers, qui ne sont pas capables d’identifier la nature des pierres brutes, font une application sévère de la réglementation. Les personnes suspectées peuvent être placées en détention en attente de l’analyse des pierres saisies. Une procédure légale d’exportation existe mais elle est complexe et coûteuse.

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US ET COUTUMES

Il est recommandé de saluer toute personne entrant ou quittant une pièce ; mieux vaut donc apprendre les termes de politesse et les utiliser sans compter. Les gens se serrent toujours la main (poignée de main occidentale ou poignée de main africaine). Dans les campagnes, les salutations verbales sont souvent accompagnées de claquements de mains.

Les personnes âgées, ainsi que celles en position d’autorité ou exerçant des professions de prestige, doivent être abordées avec égard et politesse. En visitant une agglomération rurale, il faut demander à rencontrer son chef pour requérir l’autorisation de camper, de se promener dans le village et de tirer de l’eau au point d’eau communautaire.

DIVERS

Monnaie

Le 24 juin 2019, il a été mis fin pour les transactions domestiques au système multi-devises (comprenant en particulier le dollar américain) prévalant depuis la fin des années 2000 au Zimbabwe. Désormais, le dollar zimbabwéen est officiellement la seule monnaie autorisée pour l’ensemble des transactions domestiques. Les prix sont donc désormais affichés dans le pays en dollars zimbabwéens.

Le dollar zimbabwéen inclut une monnaie physique (« bond notes » et « bond coins ») et une monnaie électronique, semblable à celle utilisée par les paiements par téléphone portable (« Ecocash »). La valeur du dollar zimbabwéen est indexée sur celle du dollar américain.

Liquidités et utilisation de cartes bancaires

Les paiements en devises étrangères sont depuis le 24 juin 2019 quasi-impossibles dans le pays, à l’exception de la zone de Victoria Falls.

Les retraits d’argent en espèces avec une carte bancaire internationale (Visa, Mastercard) sont impossibles aux distributeurs de billets. Des bureaux de change permettent de changer sur place des devises étrangères contre du dollar zimbabwéen (en liquide – « bond notes » – ou en créditant un compte « Ecocash » pouvant être créé auprès de la compagnie téléphonique Econet). Il faut noter que le nombre de bureaux de change est limité, et que leurs disponibilités en devises sont aléatoires.

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De manière générale, il est recommandé de ne pas changer l’intégralité de ses devises pendant son séjour, et de dépenser les dollars zimbabwéens sur place avant la fin du séjour.

Les paiements par carte bancaire internationale restent parfois possibles à Harare (hôtels, restaurants), moins acceptés en province et impossibles dans les parcs nationaux à l’exception de la zone de Victoria Falls, où les paiements par carte bancaires internationales sont acceptés.

Il est à noter qu’en cas de paiement par carte bancaire internationale (Visa, Mastercard), la monnaie de référence reste l’USD.

Dans ce contexte, il convient donc de vérifier impérativement avant tout déplacement les modes de paiement qui seront acceptés par les opérateurs touristiques et les hôtels.

Cas de la zone de Victoria Falls

Les paiements en devises étrangères en liquide et par carte bancaire internationale sont possibles dans la zone de Victoria Falls.



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