nos conseils pour réussir à prendre l’avion malgré tout cet été


En raison de difficultés de recrutement, les conditions de voyage sont perturbées dans certains aéroports. bychykhin / Adobe Stock

PRATIQUE – En pleine crise, les aéroports risquent d’avoir du mal à gérer le flux de voyageurs, alors que les vacances scolaires débutent dans une semaine. Nos astuces pour éviter les galères.

Files interminables aux contrôles de sécurités, aéroports bondés, vols retardés voire annulés… La pandémie n’a pas fini de perturber le secteur aérien. Les aéroports, incapables de colmater rapidement le manque d’effectif, réduit à peau de chagrin pendant la pandémie, n’ont pas retrouvé leur vitesse de croisière. Si l’on ajoute à cela les grèves au sein du personnel des aéroports et des compagnies, certains vols sont impossibles à assurer. 10% des départs sont même annulés ce vendredi 1er juillet depuis Paris-Charles de Gaulle. Les passagers, déjà confrontés à une hausse du prix des billets en raison de l’inflation, peuvent alors être contraints de changer leurs plans quelques jours avant le départ. De quoi craindre le pire pour les vacances scolaires, qui débutent justement dans une semaine. Quelques précautions d’usage peuvent toutefois permettre de s’envoler plus serein cet été.

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Arriver à l’aéroport (encore plus) tôt

Pour les compagnies et les aéroports, les difficultés de recrutement se traduisent par un nombre réduit de guichets d’enregistrement et de lignes de contrôle de sûreté. Et donc, par un temps d’attente plus élevé à ceux-ci. « On peut voir des files d’attente, des aéroports bondés Â», confirmait Anne Rigail, directrice générale d’Air France interviewée sur Radio classique le 27 juin. Elle conseille aux passagers de venir un peu plus tôt avant un vol : « Sur un long courrier par exemple il faut venir 3 heures avant, et se préparer à attendre un peu plus. Â»

Vérifier les conditions d’annulation

Dans ce contexte d’incertitudes, il est d’autant plus conseillé de choisir des billets d’avion modifiables et annulables facilement. Même si les compagnies sont contraintes, dans la plupart des cas, de rembourser leurs passagers lorsqu’elles annulent un vol, acheter un billet d’avion modifiable permet d’éviter d’être pris au dépourvu et d’annuler soi-même son billet en cas de doute sur la bonne tenue du voyage.

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Cet été, les conditions d’annulation sont très variables selon les compagnies, qui n’ont pas toutes pris le virage post-pandémie de la même manière. De rares compagnies, comme Air France, maintiennent des conditions très souples. Tous les billets sont modifiables sans frais avant la date du départ (une différence tarifaire peut toutefois s’appliquer). Si le passager souhaite annuler son vol, il recevra un avoir non remboursable valable un an.

D’autres, en revanche, ont renoué avec des conditions plus strictes. C’est le cas de Transavia, dont les billets ne sont pas annulables. Toute modification entraîne des frais de 50 €. Conditions similaires chez Easyjet, dont les frais de modification varient entre 28 € et 45 €. Il faut donc bien prendre connaissance des conditions de vente au moment de réserver son vol et opter pour des billets modifiables et annulables, proposés par la plupart des compagnies à des tarifs plus élevés.

Revoir son budget à la hausse

L’inflation, qui pèse sur l’économie en raison de la reprise post-Covid et de la guerre en Ukraine, n’épargne pas le secteur aérien. La hausse du prix du pétrole, en particulier, entraîne automatiquement une augmentation du prix du kérosène. «Le coût du carburant représente 35 à 45 % du prix d’un billet pour un vol long-courrier, et 25 à 35 % pour un moyen et court-courrier», précisait en mars dernier au Figaro Didier Bréchemier, senior partner au cabinet Roland Berger, spécialiste du transport aérien. En France, les prix des vols au départ du territoire, pour tous les types de trajets, ont augmenté de 19,4 % en mai par rapport au même mois de 2021, selon l’Association du transport aérien international (IATA). Pour les vacanciers, pas d’autre choix que d’augmenter le budget alloué au transport en rognant sur les dépenses destinées aux activités lors du séjour ou d’opter pour une destination moins lointaine et moins chère.

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