Récit de voyage : la Tanzanie aux côtés d’Asma


La Tanzanie : un voyage « initiatique »

« Aujourd’hui je ne parlerai pas de vacances, ni de congés, ni de rien de tout ça… Je parlerai d’une « Initiation ». Si cette évasion incroyable fût un voyage c’est alors un voyage initiatique. Jusqu’à ce jour je n’arrive pas à croire que j’ai vécu ce que j’ai vécu, que j’ai vu, entendu, senti, ressenti ce qu il m’a été donné de partager avec la Création.

La Tanzanie ce sont des paysages infinis, un horizon lointain presque irréel comme au commencement d’un autre monde, une nature si belle, luxuriante et changeante. Je me rappelle ces paysages d’Épinal de l’Afrique avec ces petits arbres si typiques et ces grands arbres si centenaires, ce sol riche, fertile, ocre si souvent, doré parfois, mais encore gris avec des pierres brillantes, des pierres semi-précieuses jonchant le sol des collines, comme si de rien n’était, cette savane immense calme et silencieuse. Nous avons entendu le silence de l’Être, être incarné, être en vie, être la Vie. Je me rappellerai toujours combien ce silence m’a époustouflé et ému.

Effectivement cette existence se joue et se perpétue dans le silence. Les animaux n’ont pas besoin de faire de vagues pour être. Leur simple « être là » suffit et ils « sont là » en silence… ils sont beaux, fiers, indolents. Ils sont majestueux, forts, impressionnants. Ils sont à chaque fois un émerveillement, un éblouissement sans nom. Ils sont ce pourquoi nous sommes venus, tout le monde les admire, mais eux ils ne remarquent personne. Ils sont et cela suffit. Ils ne remarquent personne, sauf peut être cette Lionne repue, désaltérée qui a remarqué l’ombre que projetait notre voiture et qui est venue, pleine de grâce et de confiance indifférente, se reposer sous cette ombre, en somme se coller à notre voiture.

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Les Lions, parlons-en… Ces Rois aux crinières flamboyantes que sont les Rois de la Jungle et qui ne valent plus grand chose devant leur arrogantes femelles lorsqu’ils désirent leurs faveurs. Ces trois petits lionceaux aux aguets, cachés dans les broussailles qui attendent un morceau du Festin que leurs Mamans ont chassé au loin.

Et aussi : ces Éléphants fidèles, solidaires  se déplaçant en troupe d’un pas nonchalant parce que leur instinct leur dit que l’eau les attend tout la bas. Ils ont d’ailleurs créé des routes d’éléphants, des routes bien tracées qu’ils traversent soigneusement et doucement avec leurs Petits.

Ces Zèbres nombreux  qui vivent en cohabitation parfaite, pacifique, intelligente avec tous les autres: Gazelles, Gnous, Antilopes, Buffles… Il y a à manger pour tout le monde, tout le monde a sa place, tout le monde a son droit. Nous dirons que le Zèbre semble, par ailleurs, l’un des animaux les plus sympathiques et tolérants au monde.

Et ces Oiseaux blancs qui semblent posés sur l’eau, une eau étrangement brunâtre parsemée de taches rosées. C’est bien normal cette couleur car cette eau est la piscine de dizaines et dizaines et dizaines d’hippopotames.

Et les Girafes… En Tanzanie lorsqu’une femme est très belle, et de belles femmes il n’en manque pas, il est de coutume de la comparer à la Girafe. Elles sont si élancées, nobles, pleines de grâce: leurs yeux aux immenses sourcils, leur robe parfaite aux tons chauds et leur démarche si particulière si sûre et légère, en font  effectivement de très belles créatures. Et cette Girafe qui court pour rejoindre le groupe est surprenante d’agilité malgré ses jambes immenses.

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Doit-on encore parler du butin monté sur l’arbre par ce Fauve sommeillent après un copieux repas? À le voir ainsi on dirait une peluche énorme posée sur une toute petite branche. Guépard et Léopard pourraient être de magnifiques concurrents en ce qui concerne la Superbe, le Panache, la Vélocité aussi…

Ce n’est pas une description qu’on peut faire de la Tanzanie mais un livre intarissable qu’il faut écrire à chaque fois qu’on l’évoque. Si j’ai oublié de citer une espèce qu’elle me pardonne, je pèche par omission et cette omission est due à l’impossibilité de décrire réellement totalement ces Jardins D’Éden.

Le Cratère du Ngorogoro observé en hauteur, c’est toute la Puissance des Éléments, de la Terre qui vous est grandiosement donné à voir. Et les larmes viennent aux yeux sans aucun contrôle possible malgré vos efforts pour tenter de garder un minimum de contenance devant les autres promeneurs, tout aussi ébahis presque hagards que vous.



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