réserver et partir en France ou à l’étranger, ce que l’on sait


Vacances d’été 2020: à quelles dates ?

Edouard Philippe avait déjà donné le feu vert le 14 mai. Malgré l’épidémie de coronavirus, les Français pourront bien partir en vacances aux mois de juillet août sur le territoire national, Outre-mer compris. La limitation géographique des 100 km est abolie à partir du 2 juin, a annoncé le Premier ministre ce 28 mai. Partir en Europe au sein de la zone Schengen sera aussi possible, probablement à compter du 15 juin. De futures restrictions ne sont toutefois pas à exclure en fonction de l’évolution de la Covid-19.

Les dates de vacances scolaires d’été 2020 restent inchangées : elles débuteront le lundi 6 juillet pour les trois zones A, B et C, et s’étendront jusqu’au 1er septembre. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, l’avait indiqué le 29 avril sur BFM TV.

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Où partir cet été en France ?

La plupart des acteurs du tourisme et des Français l’avaient anticipé au regard de l’ampleur symétrique et mondiale de la pandémie : la saison touristique de juillet août pourrait avoir une coloration de proximité, très franco française. Le gouvernement a conseillé à de nombreuses reprises de rester sur le territoire national. «Les Français pourront partir en vacances en France aux mois de juillet et d’août, en métropole ou dans les départements d’Outre-mer », bordait Edouard Philippe le 14 mai. À présent que la barrière des 100 km est levée, il est donc possible de se rendre sur l’ensemble du territoire.

50% des Français partent au même endroit chaque année. FigData

Pour appeler nos compatriotes à découvrir leur patrimoine, plusieurs acteurs du tourisme ont lancé l’opération #CetEteJeVisiteLaFrance sur les réseaux sociaux. Une soixantaine de parlementaires appelle par ailleurs au «patriotisme touristique», notamment dans les colonnes du Figaro. Une supplique pour le « tourisme intérieur » lancée dans d’autres pays, comme l’Italie.

Atout France, le bras armé de l’État pour le tourisme, travaille de son côté sur la mise au point d’un logo pour rassurer les Français sur le plan sanitaire. Une campagne intitulée «Cet été je visite la France» sera visible prochainement sur les écrans.

Pourra-t-on voyager dans les DOM-TOM ?

L’île des Pins en Nouvelle-Calédonie. La destination reste fermée jusqu’au 31 juillet minimum, ont décidé les autorités locales. Francis – stock.adobe.com

À priori oui, puisque le Premier ministre l’avait évoqué pour cet été. Mais les conditions restent à préciser pour ces territoires relativement épargnés par le coronavirus. Tout déplacement hors motif «impérieux» est proscrit pour le moment et des mesures de quatorzaine appliquées. Il faut donc patienter pour savoir quand partir en Martinique, Guadeloupe ou à La Réunion. D’autant que les approches locales diffèrent.

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D’un côté, certains territoires ultramarins privilégient la sécurité sanitaire. La Nouvelle-Calédonie, par exemple, vient d’étendre jusqu’au 31 juillet la limitation drastique de son trafic aérien ainsi que le confinement pendant trois semaines de tout nouvel arrivant.

À l’inverse, d’autres zones tentent de «concilier impératif sanitaire et vitalité économique», en réclamant la reprise du tourisme, selon Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d’Etat chargé des Transports. Il avait évoqué le 18 mai la «piste des corridors sanitaires» qui pourraient être mis en place pour permettre aux touristes de l’Hexagone de se rendre en Outre-mer cet été.

L’idée? Une quatorzaine divisée en deux périodes de confinement, avant le voyage puis à l’arrivée, combinée à des tests de dépistage du coronavirus.

Le secrétaire d’Etat avait rencontré le 18 mai avec la ministre des Outre-mer Annick Girardin, les compagnies aériennes desservant les territoires d’Outre-mer. Elles observent, depuis le feu vert aux vacances d’été du Premier ministre, «des demandes de réservations» qui correspondent «à environ 50% de ce qui était pratiqué l’année dernière».

Le 26 mai, les compagnies Air Caraïbes et French bee ont annoncé la reprise progressive de leurs vols commerciaux et le redémarrage du trafic passagers en long-courrier vers les Antilles (Martinique, Guadeloupe…), la Guyane et La Réunion. « Les rotations seront effectuées, dans un premier temps, vers et depuis leurs destinations du cœur de réseau : Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), Fort-de-France (Martinique), Cayenne (Guyane), Saint-Denis (La Réunion) et Saint-Martin (en correspondance via le réseau régional d’Air Caraïbes au départ de Pointe-à-Pitre) », expliquent les opérateurs dans un communiqué. Ces vols reprendront« dès l’ouverture de l’aéroport d’Orly », le 26 juin.

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Remboursement en cas d’annulation liée au Covid-19: à quelles conditions ?

Jusqu’à présent, les Français qui avaient réservé un voyage jusqu’au 15 septembre se voyaient proposer un avoir de valeur équivalente. Valable 18 mois, il est remboursable à ce terme. Ce dispositif, datant du 25 mars et dérogatoire au Code du tourisme, ne concerne pas les transports «secs» (billets d’avion, de train…). Pour ces vacances d’été, changement de philosophie suite au plan massif d’aide au tourisme: Edouard Philippe a promis, pour inciter les Français à réserver dès à présent sur le territoire national, que «les acteurs du tourisme, de l’hôtellerie, se sont engagés à faire en sorte qu’ils soient intégralement remboursés, dans l’hypothèse où l’évolution de l’épidémie ne rendrait pas possible le départ en vacances.»

Un engagement sur lequel beaucoup d’acteurs travaillent, à l’image de Pierre & Vacances-Center Parcs ou Odalys. Des offres spécifiques permettant notamment de réserver en avançant peu ou pas de frais, et d’annuler jusqu’au dernier moment, fleurissent désormais.

De leur côté, les voyagistes (agents de voyages et tour-opérateurs), qui se réorientent vers la France, ont dévoilé de nouveaux engagements. «Dans le cas où le lieu de séjour, en France métropolitaine, ne serait plus accessible en raison de contraintes sanitaires», ils mettront «tout en œuvre pour trouver un nouveau lieu de vacances en accord avec les attentes des voyageurs (tout en respectant les potentielles contraintes sanitaires).» Et si aucune offre ne correspond aux attentes, «à procéder au remboursement intégral de la totalité des acomptes versés à partir du 15 mai au titre de ce séjour», précisent-ils dans un communiqué le 18 mai.

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La France est « favorable » à la réouverture des frontières intérieures de l’Europe à compter du 15 juin , « sans quatorzaine » pour les voyageurs.

Edouard Philippe, le 28 mai

Pourra-t-on voyager à l’étranger à partir du 15 juin?

L’an passé, 9 millions de Français étaient allés bronzer à l’étranger aux mois de juillet et août. À ce stade les frontières françaises, comme celles de la plupart des pays de l’espace Schengen, sont closes jusqu’au 15 juin. Mais après cette date, pourra-t-on voyager de nouveau ? Pas en dehors de l’espace Schengen avait délimité Emmanuel Macron le 5 mai. Des propos nuancés par Edouard Philippe ce 28 mai. Pour les frontières extérieures de l’Europe, «la décision sera prise collectivement avec l’ensemble des pays européens, à l’horizon du 15 juin […] Ça n’a pas de sens de le faire pays européen par pays européen, il faut le faire collectivement et appliquer cette règle collectivement», a insisté le Premier ministre.

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La situation est beaucoup plus claire au sein de l’Europe. La France rouvrira ses frontières aux pays de l’UE à partir du 15 juin, a indiqué Edouard Philippe. Et n’imposera aucune mesure de quarantaine, sauf si le pays voisin le pratique lui-même pour les ressortissants français. Une annonce qui ravira les destinations du pourtour méditerranéen. Croatie, Espagne, Grèce, Italie, Portugal…: après une valse-hésitation, les destinations préférées des Français ont déclaré la saison d’été ouverte.

  • Italie et Portugal ouverts aux touristes étrangers dès juin

L’Italie, particulièrement endeuillée par l’épidémie de Covid-19, a pris tout le monde de court en annonçant mi-mai la réouverture de ses frontières aux touristes de l’UE à partir du 3 juin. Tous les aéroports du pays pourront rouvrir à cette date. La quarantaine obligatoire pour les visiteurs étrangers dans la péninsule a également été levée. Ces mesures pourraient néanmoins évoluer en fonction d’un éventuel «risque épidémiologique», précise un communiqué gouvernemental.

Rome le 28 mai. Des Italiens devant la fontaine de Trevi. Le pays se déconfine sans heurts pour le moment et veut accueillir des touristes européens dès le 3 juin. ALBERTO PIZZOLI / AFP

Le pays plaide comme la France pour une réouverture coordonnée des frontières au sein de l’Europe dès le 15 juin.

Au Portugal, qui a relevé le rideau des restaurants, cafés et terrasses le 18 mai, «les touristes sont les bienvenus», a clamé la semaine dernière le ministre des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva. Les voyageurs, qu’ils arrivent en avion ou par la route, ne se verront pas imposer de quarantaine dans le pays, à l’exception de ceux qui souhaitent se rendre dans les Açores ou à Madère. Une bonne nouvelle pour les quelque 600.000 Portugais vivant en France, qui rejoignent souvent le pays en voiture chaque été. Les frontières espagnoles s’ouvriront le 1er juillet.

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Il sera par ailleurs possible de rejoindre le Portugal par avion. Air France assure un aller-retour quotidien entre Paris et Lisbonne et la TAP deux vols par semaine entre les deux capitales. La température des touristes sera vérifiée via des caméras thermiques installées dans les aéroports.

Le site de l’ambassade de France au Portugal met régulièrement à jour les informations nécessaires pour préparer son voyage et met à disposition toutes les attestations à télécharger.

  • Espagne et Grèce donnent rendez-vous aux touristes étrangers dès juillet

L’Espagne, destination plébiscitée par les touristes hexagonaux, a avancé prudemment ses pions jusqu’au 23 mai. Le Premier ministre Pedro Sanchez a finalement annoncé l’ouverture des frontières pour le mois de juillet, espérant sauver une partie de la période estivale. «À partir du mois de juillet, l’entrée de touristes étrangers en Espagne reprendra en conditions de sécurité», a-t-il assuré. Le gouvernement a annoncé en parallèle que la quarantaine imposée aux étrangers serait levée le 1er juillet. Madrid a aussi appelé en début de semaine à fixer des règles communes pour la réouverture des frontières au sein de l’espace Schengen.

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La Grèce, dont les îles attirent chaque été des centaines de milliers de Français, a été la première en Europe à parier sur une saison ouverte aux étrangers. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a fixé au 15 juin le début de la nouvelle saison touristique avec, comme première étape, la réouverture des hôtels saisonniers, pour relancer un secteur vital pour l’économie. Les vols internationaux ne reprendront que progressivement dans le pays à partir du 1er juillet. Les mesures sanitaires ont été allégées pour faciliter l’arrivée des touristes. Un test du Covid-19 négatif, datant de moins de 72 heures, ne sera finalement pas exigé par les autorités.

Des destinations plus confidentielles pour les Français comme l’Islande veulent aussi parier sur une saison d’été. Le pays vante ses grands espaces. Un discours qui peut faire mouche.

L’acropole d’Athènes a rouvert le 18 mai pour les touristes nationaux. Leonid Andronov – stock.adobe.com

En dehors de l’Europe, les perspectives sont pour l’heure bien incertaines, même à moyen terme. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) planche sur l’idée de couloirs aériens entre les pays à faible risque de contagion de Covid-19, pour permettre une reprise du tourisme mondial. L’OMT a aussi plaidé pour une meilleure coordination des réouvertures de frontières post-pandémie, en particulier en Europe où elle recommande aussi d’ouvrir les frontières extérieures à l’espace Schengen.

Campings, hôtels, piscines, randonnées… que pourra-t-on faire en France?

Les campings et les clubs de vacances attendaient la réponse à une question essentielle: la date de réouverture des structures. Elle est fixée au 2 juin «dans tous les départements, à l’exception des établissements» situés «dans les départements en zone orange», en Île-de-France, en Guyane et à Mayotte. Ils rouvriront eux le 22 juin, a annoncé jeudi Edouard Philippe.

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Les propriétaires de campings sont rassurés par la date. Plus encore, l’ouverture concomitante des espaces aquatiques est une victoire, alors que 58% des familles indiquaient dans un sondage récent que sans les piscines, elles ne viendraient probablement pas passer leurs vacances au camping. « Nous avions peur d’une année blanche et nous voilà rassurés : les piscines ouvriront normalement dans les campings, on pourra profiter des jeux d’eau et du soleil. La règle des 4m2 à respecter dans les espaces aquatiques rassure le gouvernement, mais ne change rien dans la plupart des campings qui respectent déjà ce seuil », indique au Figaro Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA).

Autre satisfaction : l’ouverture annoncée des frontières intra-européennes autour du 15 juin qui permettrait aux Hollandais et aux Belges d’honorer leurs réservations. Les Européens représentent 30% de la clientèle des campings, et jusqu’à 90% de l’activité de certains hébergements. « Nos amis belges et hollandais ne vont pas annuler leurs réservations et venir passer leurs vacances en France », se réjouit Nicolas Dayot.

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Dans l’hôtellerie, l’officialisation des vacances est saluée et « côté clients, on sent que ça commence à bouger », souffle Jean-Virgile Crance, président du Groupement national des chaînes hôtelières (GNC). Les négociations qui se jouaient en coulisses depuis plusieurs semaines semblent avoir porté leurs fruits. « La libre circulation dans le pays va vraiment favoriser la reprise de nos activités. Cela va de pair avec la remise en route de tous les points d’attractivité des territoires (musées, plages, cafés, restaurants…) qui participe à la chaîne d’activité du tourisme ».

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Mais ces bonnes nouvelles n’empêchent pas quelques déceptions et craintes, notamment quant à l’absence de concertation en Europe sur l’ouverture des frontières. « Je regrette que le gouvernement n’ait pas pris la décision d’ouvrir les frontières. Cela crée une inégalité concurrentielle intra-européenne : les Français peuvent aller en Italie, mais les Italiens ne peuvent pas venir en France. On se coupe d’une partie de la clientèle européenne pour au moins quinze jours », souligne le porte-parole.

Les randonnées, elles, sont permises depuis le 11 mai. La balade en pleine nature reste cependant très encadrée par des règles sanitaires. A commencer par la distanciation physique, qui doit être mesurée selon la vitesse de marche de chaque pratiquant et du risque de contamination par postillons et gouttelettes de transpiration. « Ainsi des marcheurs évoluant à la vitesse classique de 4 km/h veilleront à garder un espacement d’au moins 2 mètres, alors que des marcheurs à 6 km/h s’espaceront d’au moins 5 mètres », théorise la Fédération française de randonnée. Il convient aussi pour le moment de favoriser les espaces et les itinéraires les moins fréquentés, en évitant au maximum la technicité et les risques élevés.

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Quand pourra-t-on prendre l’avion (et dans quelles conditions)?

En matière de transport aérien, les compagnies sont totalement dépendantes des décisions de chacun des pays. Les annonces successives de réouverture des frontières en Europe en juin, dont celles de la France qui l’envisage au mitan du mois, devrait stimuler la reprise des vols. Certains transporteurs avaient totalement cessé leurs activités comme Transavia, EasyJet ou Ryanair.

Dès le 16 mai, Alexandre de Juniac, directeur général de l’Iata, l’Association internationale du transport aérien, avait assuré que les voyages en avion pourraient reprendre en juin en France puis cet été en Europe. «Si nous sommes suivis par les gouvernements avec lesquels nous discutons et qui ont d’ailleurs une attitude assez ouverte sur cette question, on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin et en Europe en juillet-août, avec un trafic réduit, un nombre de destinations plus limité, mais enfin on pourra prendre l’avion», a-t-il affirmé sur France Inter.

L’Iata envisage la reprise des vols nationaux en juin et continentaux dès juillet. Elle prévoit la reprise des vols inter-continentaux au dernier trimestre dans le cadre d’un plan qui doit faire redécoller le secteur aérien.

L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), deux agences de l’Union européenne, avaient de leur côté publié le 20 mai un protocole recommandant des mesures de distanciation physique «dans la mesure du possible» et le port d’un masque médical pour les voyages en avion.

«L’assurance d’une sécurité sanitaire est un facteur crucial pour la reprise des vols commerciaux», souligne le directeur exécutif de l’EASA, Patrick Ky. «Il revient maintenant aux compagnies aériennes et aux aéroports d’adapter les recommandations à leurs installations et opérations».

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Peut-on réserver des billets de train ?

La SNCF a ouvert dès le le 15 mai les réservations pour les mois de juillet et août. «Vous pouvez réserver votre billet de train pour l’ensemble de la France et nous serons au rendez-vous», déclarait Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyages. Les billets vendus pour cet été seront échangeables ou remboursables sans frais, assure la SNCF.

L’ensemble des trains devrait être remis en circulation d’ici l’été. Dans l’attente de nouvelles instructions le 2 juin, la compagnie ne met en vente qu’une place sur deux dans ses trains pour respecter la distanciation sociale.





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