une touriste s’excuse après avoir offensé un sanctuaire au Japon


Le comportement de cette Chilienne de 25 ans avait choqué sur les réseaux sociaux, alors que ces torii représentent des lieux sacrés au Japon.

Sa vidéo en train de faire des tractions sur un torii, un portail traditionnel japonais, a fait le tour des réseaux sociaux et déclenché une vague de critiques en ligne. Marimar Pérez, une ancienne gymnaste chilienne suivie par 140.000 personnes sur Instagram, n’a pas tardé à réagir. Dans une vidéo postée sur son compte, elle a présenté des excuses : «Je tiens à m’excuser. Je ne savais pas à quel point cet endroit est important pour la culture japonaise, et je regrette ce qui s’est passé», a-t-elle déclaré.

La jeune femme de 25 ans, qui s’était filmée en pleine séance de fitness sur le portique d’un sanctuaire shinto, a depuis effacé la vidéo. Son geste, jugé déplacé, a suscité de nombreuses réactions. Il faut dire que les torii ne sont pas de simples symboles architecturaux au Japon : ils marquent l’entrée dans l’enceinte sacrée des sanctuaires shintoïstes, séparant le monde profane du sacré.

Des comportements irrespectueux

Les torii sont érigés à l’entrée de sanctuaires shintoïstes et constituent des lieux sacrés au Japon.
bennymarty / stock.adobe.com

Marimar Pérez, qui s’est notamment fait remarquer lors de plusieurs grandes compétitions sportives en Amérique du Sud, a depuis effacé le post incriminé. Reste que son geste suscite de vifs débats sur les comportements de moins en moins respectueux des touristes. Certains voyageurs ont du mal à comprendre que certaines traditions ne se prêtent ni à la curiosité excessive, ni aux clichés sur les réseaux sociaux. Une problématique d’autant plus prégnante au Japon, depuis le grand retour des visiteurs internationaux. Cette année, la ville de Kyoto a même interdit aux touristes l’accès aux ruelles privées de son célèbre quartier des geishas. En cause : les comportements déplacés de certains qui touchaient les geishas sans leur consentement et les prenaient en photo sans leur autorisation. 

Voir aussi :  Voyage au bout de la nuit, en train...



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