Agatha Christie en Afrique du Sud, cap sur l’espérance


Symbole d’espérance pour les chercheurs d’épices, terre d’inspiration pour Agatha Christie, le Cap est une scintillante promesse d’aventures pour ceux qui savent encore rêver. Eric Martin / Le Figaro Magazine

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LE TOUR DU MONDE D’AGATHA CHRISTIE (1/6) – Le 20 janvier 1922, la romancière et son mari quittent Southampton pour un voyage qui durera près de dix mois. Premier arrêt : Le Cap. Embarquement immédiat aux côtés de la reine du crime. Âmes sensibles s’abstenir.

An de grâce 1922. James Joyce publie son chef-d’œuvre Ulysse le 2 février, jour de son anniversaire ; Marcel Proust pousse son dernier souffle (non sans avoir scrupuleusement noté les détails de son agonie). Pendant ce temps-là, au Cap, en Afrique du Sud, une jeune femme britannique découvre les joies du surf. Elle porte un bonnet fleuri, un maillot de bain en soie et se moque gentiment de son mari Archie, qu’une vague renverse. « Agatha, ne t’éloigne pas ! » lui crie-t-il ; mais Agatha n’entend pas, rien ne la passionne tant que le danger qui rôde, réel ou imaginaire. Bientôt, on l’affublera du surnom de « reine du crime » et Winston Churchill dira d’elle « qu’elle est la femme à qui le crime a le plus rapporté depuis Lucrèce Borgia ».

Pour l’heure, elle n’est que l’épouse d’Archie Christie, après un mariage éclair le 24 décembre 1914. Un siècle plus tard, Agatha Christie aura vendu plus de deux milliards de livres – seuls la Bible et Shakespeare la devancent. On s’est souvent interrogé…

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