Après les séismes du début d’année, les touristes continuent de déserter Santorin
Les professionnels du tourisme de l’île grecque anticipent une baisse d’activité jusqu’à 30 % par rapport à l’été dernier. Pour faire revenir les visiteurs, les hôteliers proposent des offres de dernière minute.
Séismes à répétition, inondations… Le début de l’année a été agité à Santorin. Après une série de tremblements de terre fin janvier, la plupart des lieux publics (cafés, restaurants, hôtels…) sont restés fermés tout le mois de février. À quelques jours de l’été, l’île grecque des Cyclades habituellement confrontée au surtourisme souffre aujourd’hui de l’excès inverse : une fréquentation en baisse. Une première depuis le Covid-19.
«À Santorin, le nombre de sièges aériens disponibles a baissé de 26 % depuis le début de l’année. Les indications que nous avons en termes d’offre de sièges sont en baisse de 7 à 8 % pour l’été. Nous nous attendons donc à un résultat en déficit de 10 à 15 % [pour la saison]», précise le président de l’Association des entreprises touristiques grecques, Yannis Paraschis, auprès d’Euronews.
Baisses de prix
Le président des hôteliers de Santorin, Antonis Pagoni, anticipe quant à lui une baisse des arrivées à l’aéroport de l’ordre de 25 à 30 % : «C’est une réduction énorme pour une destination comme Santorin qui attire plus de 3 millions de visiteurs», soit un dixième du tourisme grec.
De nombreux hôtels baissent les prix de leurs chambres. Objectif : faire de Santorin la prochaine destination d’été des vacanciers encore indécis. Pour éviter un nouveau tremblement de terre, économique cette fois.
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