Burkina Faso – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères


RISQUES ENCOURUS ET RECOMMANDATIONS ASSOCIÉES

Terrorisme

La menace terroriste au Burkina Faso est très élevée. Plusieurs attaques ont été commises à Ouagadougou, ainsi que dans le nord, l’est, l’ouest et le sud-ouest du Burkina Faso depuis 2016. Un strict respect des consignes de sécurité ainsi qu’une vigilance et une attention accrues sont nécessaires.

Le risque d’enlèvement est très élevé. La zone rouge est formellement déconseillée.

Les déplacements en zone orange sont déconseillés sauf raison impérative. Ils doivent s’accompagner de mesures de sécurité adaptées : escortes de sécurité, réduction de la durée de séjour en zone orange, hébergements sécurisés. Il convient de rester discret sur les itinéraires empruntés et les lieux de destination de ces déplacements.

La capitale a été plusieurs fois frappée par des attentats de grande ampleur. Il est recommandé de s’assurer que les lieux fréquentés (hôtels, restaurants, bars) sont suffisamment sécurisés : sas à l’entrée rigoureusement fermés, gardes armés, murs d’enceinte, issues de secours facilement accessibles. Il convient d’éviter de s’installer à des endroits à découvert ou trop proches de l’entrée.

Les Français désirant se rendre au Burkina Faso sont invités à se signaler sur le portail Ariane, à se faire connaître du consulat de France à leur arrivée dans le pays et à le tenir informé de leurs déplacements.

Délinquance

Dans la capitale, Ouagadougou, une augmentation des vols, principalement à la nuit tombée, a été constatée.

Risques routiers

Sur les routes et les pistes, le comportement imprévisible de nombreux conducteurs et la présence de nombreux deux-roues entraînent une insécurité permanente et requièrent une attention de tous les instants. La circulation de nuit est particulièrement dangereuse et donc déconseillée (véhicules mal éclairés, animaux sur la route…) : les accidents sont très nombreux, y compris en ville.

Voir aussi :  les meilleurs hôtels à Ischia

Certaines compagnies de transport ont une mauvaise réputation en raison des nombreux accidents routiers dans lesquels elles ont été impliquées. Il est recommandé de se renseigner sur la compagnie avant d’effectuer un trajet. Le phénomène des coupeurs de route subsiste, de jour comme de nuit, sur les axes principaux comme sur les routes secondaires. En cas d’attaque, il est recommandé de n’opposer aucune résistance et d’avertir le consulat de France ainsi que la gendarmerie (numéro d’urgence « 16 »), police-secours (« 17 ») ou encore le numéro vert de veille police / gendarmerie (« 10 10 »).

Cybercriminalité

De nombreux escrocs, appelés « brouteurs », profitent de la naïveté de certaines personnes pour émouvoir leurs interlocuteurs et leur soutirer de l’argent, à l’occasion d’échanges de messages électroniques. Les malfaiteurs vont parfois jusqu’à usurper les identités de personnes connues et à fournir de faux documents officiels, français ou burkinabè.

Les personnes qui sont saisies d’une demande de fonds de la part d’un interlocuteur, au prétexte par exemple qu’il est en difficulté ou encore qu’il a reçu mandat de vous faire parvenir des matériels, sont invités à prendre l’attache du consulat à l’adresse suivante : cad.ouagadougou-fslt chez diplomatie.gouv.fr.

• Activités liées à la chasse

En raison de leur localisation pour l’essentiel en zone rouge (formellement déconseillé) ou orange (déconseillé sauf raison impérative), les activités de chasse au Burkina Faso sont à proscrire.

ZONES DE VIGILANCE

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

Compte tenu de la présence récurrente de groupes armés terroristes (GAT) actifs et du risque d’enlèvement et d’attentat, les déplacements sont formellement déconseillés :

• dans les zones frontalières du Mali, du Niger, du Bénin et du Togo ;

• dans les 14 provinces du pays concernées par l’état d’urgence, qui a été prorogé pour 6 mois en juillet : Kénédougou, Kossi, Sourou, Louroum, Soum, Oudalan, Séno, Yagha, Gnagna, Komondjari, Gourma, Tapoa, Koulpélogo et Kompienga ;

• dans la province du centre-nord, au nord de l’axe Ouahigouya – Bogande ;

• dans les provinces du sud-est, à proximité de la zone frontalière avec la Côte d’Ivoire : Cascades et Sud-Ouest.

Voir aussi :  Vénézuéla

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)

Le reste du territoire est placé en zone déconseillée sauf raison impérative.

Depuis 2015, le Burkina Faso connaît une dégradation continue de son contexte sécuritaire et fait face à une recrudescence des attaques terroristes.

Ce phénomène s’amplifie depuis le début de l’année 2019, affectant désormais une grande partie du territoire.

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES

De manière générale, il convient de faire preuve de vigilance renforcée et de respecter les règles de prudence ci-dessous :

• éviter de circuler à pied ou à cyclomoteur, de manière isolée, après le coucher du soleil ;

• dissimuler les sacs, surtout lorsqu’on circule sur un deux-roues, et éviter le port de sac à dos ;

• éviter de conserver passeport, espèces et carte bancaire dans le même sac ;

• se montrer discret en manipulant son portefeuille dans les lieux publics ;

• en cas d’agression, n’opposer aucune résistance, puis appeler soit le « 16 » (gendarmerie), le « 17 » (police secours) ou encore le « 1010 » (numéro de veille police / gendarmerie).



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