Faut-il arrêter de prendre l’avion pour sauver la planète ?


« Si le trafic aérien pouvait se maintenir à 80 % de son pic de 2019, on observerait tout de suite des baisses d’émissions de CO2 plus significatives », souligne Marc Cottignies. applezoomzoom – stock.adobe.com

DÉBAT – Il n’a pas son pareil pour faire découvrir des horizons lointains. Alors, faut-il avoir honte de prendre l’avion ? Imposer des quotas d’envol ? Au moment où l’«avion vert» s’impose au Salon du Bourget, jusqu’au 25 juin, deux spécialistes ont accepté d’en débattre pour Le Figaro.

Charlène Fleury est coor­dinatrice du réseau Rester sur terre, qui milite pour la réduction du trafic aérien et le développement de modes de déplacement plus soutenables. Marc Cottignies est ingénieur expert au service transport et mobilité de l’agence de la transition écologique Ademe. Il a piloté une étude prospective analysant les différentes pistes de transition écologique du secteur aérien à l’échelle nationale.


ECOUTEZ NOTRE PODCAST – Comment réduire son empreinte carbone quand on prend l’avion ?


LE FIGARO. – Pour ou contre voyager en avion ? Pourquoi cette interrogation vous paraît-elle essentielle ?

Charlène FLEURY. – Dans le débat public, on se rend bien compte que l’avion émet des gaz à effet de serre et qu’il est problématique pour le climat, mais on ne ­mesure pas à quel point. Je crois qu’il est important de dire que ne plus prendre l’avion n’est pas un petit geste, mais un geste important. Et la question n’est pas individuelle, elle est surtout collective. Il faut…

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