nos solutions pour réussir à partir quand même ce 7 mars


Avec 1 TGV sur 5 en circulation ce mardi 7 mars, le trafic est aussi perturbé que lors de la journée de mobilisation du 19 janvier. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

PRATIQUE – Avec un TGV sur cinq et presque aucun Intercités, il sera très difficile de se déplacer en train ce mardi 7 mars. Il existe d’autres solutions, souvent plus longues, parfois plus chères.

Le trafic ferroviaire est à nouveau perturbé ce mardi 7 février, premier jour de la grève reconductible lancée par l’intersyndicale contre la réforme des retraites. Prévoir 1 TGV et TER sur 5 et quasiment aucun Intercités. Les liaisons internationales Eurostar et Thalys seront moins affectées, avec 2 trains sur 3 en circulation. Si votre train est annulé, d’autres solutions de transport s’offrent à celles et ceux qui doivent absolument traverser la France. Par le rail, par la route ou par les airs, voici d’autres moyens pour voyager malgré tout.

Trenitalia

Les Frecciarossa de Trenitalia relient Paris à Lyon cinq fois par jour. A. Mostras

Si vous voyagez entre Paris, Lyon, Chambéry et Modane, les trains à grande vitesse de Trenitalia constituent une alternative aux TGV inOui et Ouigo. La compagnie italienne, installée en France depuis décembre 2021, propose cinq allers-retours quotidiens entre Paris et Lyon, dont deux sont prolongés jusqu’à Turin et Milan, en Italie, à bord de ses Frecciarossa. Bien que son personnel ne soit pas en grève, Trenitalia est néanmoins contrainte d’annuler quelques départs ce mardi 7 mars en raison de la grève des aiguilleurs du rail de SNCF Réseau, comme indiqué sur son site.

L’autocar

Deux acteurs se partagent le marché du transport par autocar en France : l’Allemand Flixbus et le Français BlaBlaCar Bus. Les trajets sont généralement deux à trois fois plus longs qu’en TGV. Compter trois heures pour un Paris-Lille, six heures pour un Paris-Lyon ou un Paris-Bordeaux. L’autocar est néanmoins plus rapide sur certains axes transversaux (Bordeaux-Lyon, Toulouse-Grenoble…) et sur les liaisons non assurées par le TGV, vers la Normandie notamment. A noter que des syndicats de routiers prévoient des opérations-escargots autour des grandes métropoles, ce qui risque de rallonger les temps de parcours. Des barrages filtrants provoquaient dès lundi matin ralentissements et bouchons près de Lille ou Rouen.

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Si l’autocar est particulièrement économique en temps normal avec des billets à partir d’une dizaine d’euros, les prix sont susceptibles de s’envoler si un grand nombre de voyageurs se tourne vers cette alternative. Comme dans l’aérien et le ferroviaire, les tarifs sont calculés en fonction du taux d’occupation (yield management): plus les cars se remplissent, plus les places coûtent cher… Chez Flixbus, le prix du billet s’échelonne entre 35 et 99 € pour un trajet de 5h30 entre Paris et Lyon ce mardi 7 mars.

Le covoiturage

BlaBlaCar a enregistré un doublement des réservations le 20 décembre par rapport à la semaine précédente. BlaBlaCar

Aller d’un point A à un point B à bord du véhicule d’un particulier. C’est le principe du covoiturage, un marché dominé depuis plus de dix ans par le Français BlaBlaCar. La plateforme permet à un conducteur de partager ses frais (essence, péages…) en mettant ses sièges libres à disposition de voyageurs. Un peu plus rapide que l’autocar, ce mode de transport est aussi légèrement plus cher. Même si les aires de covoiturage se multiplient, les points de départ et d’arrivée sont choisis par le conducteur. «BlaBlaCar anticipe une forte augmentation de la demande sur les trajets longue distance, les Français ayant adopté le ‘réflexe covoiturage’ comme solution alternative pour les périodes de grève. Ainsi, BlaBlaCar prévoit une augmentation de 20 % des trajets proposés par les conducteurs pour ce mardi», indique l’entreprise dans un communiqué.

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L’avion

Si ce n’est pas l’alternative la plus écologique, l’avion reste une option pour traverser rapidement le pays ou rejoindre Barcelone, Genève ou Londres en temps de grève. L’avion est même souvent la seule solution pour réaliser des liaisons interrégionales directes (Lyon-Bordeaux, Nantes-Montpellier…). Air France, Transavia et easyJet sont les compagnies qui disposent de la plus grande capacité sur les vols intérieurs. Les comparateurs de vols, comme Google Flight ou Skyscanner, affichent les départs et les prix proposés par les différentes compagnies.

À noter que le trafic aérien est lui aussi perturbé, mais moins que le trafic ferroviaire. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) appelle les compagnies à réduire leur programme de vols de 20 % à Paris-Charles de Gaulle et de 30 % à Paris-Orly et dans une dizaine d’aéroports de province pour les journées du 7 et 8 mars. Les vols court et moyen-courriers sont généralement plus touchés par les annulations que les long-courriers. Air France prévoit d’assurer 8 vols sur 10, dont la totalité de ses long-courriers.

La location de voiture

Autre alternative au train : la location de voiture, auprès d’agences classiques (Hertz, Avis…) ou de particuliers (Getaround, OuiCar…). Là aussi, il faut s’attendre à une envolée des prix. Les sites DriiveMe et Hiflow Rent (anciennement LuckyLoc) proposent, quant à eux, des locations en aller simple à seulement 1 €. L’utilisateur devient alors convoyeur en rapatriant le véhicule (citadine, berline, utilitaire…) à un particulier ou à un professionnel. La location inclut l’assurance, un forfait kilométrique et une utilisation de 24 heures. L’essence et les péages sont à la charge du conducteur, qui peut annoncer son trajet sur un site de covoiturage.

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[Cet article fait l’objet d’une mise à jour.]



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