Peisey-Vallandry et Sainte-Foy-Tarentaise, ces stations à taille humaine entre les Arcs et La Plagne

Il en va des stations comme des hommes. Toutes n’ont pas à la naissance une même chance. Peisey-Vallandry doit beaucoup à sa localisation bénie des dieux de la montagne. D’un côté, les Arcs, et de l’autre, la vallée du Ponthurin, immense vide qui la sépare de La Plagne. Un creux vertigineux que le téléphérique Vanoise Express franchit depuis 2003, réunissant les deux géantes dans le même domaine skiable de Paradiski. 

Petit Poucet des neiges, Peisey-Vallandry, s’est imposé comme le troisième partenaire, loin de se faire dévorer, dans toute l’étendue de sa riche personnalité. « On voulait nous fondre dans les Arcs, nous absorber, jusqu’à nous faire perdre notre patronyme, nous sommes entrés en résistance, nous avons toujours su dire non », explique Maryse Favre, première adjointe au maire de Peisey, une des deux communes – avec Landry – qui portent la station. « Nous sommes un vrai village, avec son agriculture, ses commerces, son église…