Randonnée dans les Alpes-de-Haute-Provence, à la découverte de paysages de collection


GRAND REPORTAGE – Canyons de terres noires, clues monumentales, cirques déformés… Des artistes contemporains ont semé des œuvres parmi les reliefs insolites des Préalpes de Digne. Une invitation à poser un autre regard sur la montagne, là où l’exploratrice Alexandra David-Neel fixa son dernier ermitage.

Une voile. Dressée au-dessus d’une mer végétale, la lame de Facibelle semble gonflée par le vent. Le monolithe de grès domine d’une quarantaine de mètres une hêtraie vert électrique au creux d’un grandiose amphithéâtre rocheux. La forme elliptique et les couches de pierre compressées racontent les forces à l’œuvre il y a quelques millions d’années. Le site en a tiré son nom : le Vélodrome. Dans la vallée du Bès, à une dizaine de kilomètres au nord de Digne-les-Bains, c’est l’une des curiosités du Géoparc de Haute-Provence, labellisé à l’Unesco.

Créé en 2000 dans les Alpes du Sud, dans le sillage d’une réserve naturelle géologique comprise entre la Durance et le Verdon, le lac de Sainte-Croix et le lac de Serre-Ponçon, il abrite une collection de paysages titanesques et insolites : labyrinthes de marnes noires lunaires, clues vertigineuses, dalles criblées de fossiles… « L’extrême géodiversité du territoire s’explique par la rencontre des domaines alpin et provençal… et par la chance…

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