Week-end à Monaco, 48 heures au plus près de l’eau


Derrière sa vitrine dorée, ses paillettes et ses rêves, Monaco reste un rocher surplombant les flots. Au-delà des clichés, la Principauté cultive des surprises entre ciel et mer.

Tout le monde le sait : Monaco est un eldorado des grosses fortunes. Un habitant sur trois serait millionnaire. Porsche, Lamborghini et Ferrari s’exposent dans les parkings comme au Salon de l’Automobile quand elles ne roulent pas sur les routes manucurées dans des vrombissements de moteurs. Monaco est un show permanent où l’on vient rêver, gagner (ou perdre) au mythique Casino et s’étourdir dans des restaurants étoilés (dont l’un, bio). Trop à l’étroit, ce confetti d’État (2,02 km2) repousse sans cesse les limites, gagne sur la mer, la terre et le ciel. Pas un centimètre de terrain n’est perdu. Pour preuve : une ville dans la ville s’improvise sous terre et des jardins luxuriants et des potagers fleurissent sur les toits. Monaco verdit. Les grues de chantier forment une forêt en perpétuel mouvement au milieu des gratte-ciel. Sans surprise, la ville dégage une énergie singulière, pleine de vitalité mais nimbée de la langueur propre au sud. Sous le soleil enjoué, l’État a de quoi dépayser. À commencer par les photos du prince de Monaco affichées fièrement dans chaque commerce et restaurant, un hommage des habitants à leur souverain. Monaco est décidément un monde à part. On s’y balade facilement à pied en découvrant, à l’aide d’une carte précieuse, les différents ascenseurs et escaliers roulants permettant d’économiser ses forces. Ça grimpe sec ! C’est aussi ce qui donne un certain charme au lieu avec la Grande Bleue pour horizon.

CONDITIONS D’ENTRÉE

À ce jour, l’entrée à Monaco est conditionnée par la présentation du passe sanitaire. Pour plus d’information en temps réel, consultez le site Visit Monaco.

L’arrivée

De Nice, le bus 100 de Lignes Azur et le train offre une liaison régulière avec Monaco. Depuis l’aéroport de Nice, la ligne express 110 relie Monaco par l’autoroute. Reste les airs… Héli Air Monaco et Monacair proposent des transferts privés entre l’aéroport de Nice et Monaco (vol de 7 minutes) à partir de 650 € l’hélicoptère de 5 places.

Héli Air Monaco : tél. : +377 92 050 050. heliairmonaco.com.

Monacair : tél. : +377 97 97 39 00. monacair.mc.

SE DÉPLACER DANS MONACO

Bus

Entre 7h et 21h30, plusieurs lignes de bus permettent de se déplacer facilement dans Monaco – et de rejoindre ainsi les attractions touristiques. Un bus de soirée circule de 21h20 à 0h20 et un bus de nuit circule le week-end jusqu’à 4h00.

Compagnie des Autobus de Monaco : cam.mc.

Voiture électrique en autopartage

Mobee, des voitures électriques à louer sans frais de stationnement. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Monaco a beau avoir la taille d’un mouchoir de poche, cela monte sec. Pour aller d’un point à un autre, rien de mieux que d’utiliser Mobee Monaco, un service d’autopartage 100% électrique, sans frais de stationnement et avec places dédiés dans les parkings de la ville. Deux options de modèles : la voiturette de deux places (à emprunter et à laisser où l’on veut) ou un véhicule de cinq places (à prendre et à déposer dans l’un des 9 parkings spécifiés). Les voitures peuvent même dépasser les frontières de Monaco, voire rouler jusqu’au Piémont et Ligurie pour la plus grande. À partir de 0,45 €/ minute pour la voiturette et 0,75 € pour la voiture. Il existe aussi des tarifs à l’heure et à la journée.

Mobee Monaco : tél. : +377 92 00 07 40. mobee.mc

Taxi

Comptez 15 € au minimum pour les courses intra-muros et 95 € au minimum pour les courses vers l’aéroport.

Taxi Monaco : tél. : +377 93 15 01 01. taximonaco.com

VISITE GUIDÉE

Ancien pompier et enfant du pays, Jean-Marc Ferrié propose de découvrir Monaco lors de promenades selon différents thèmes : le Circuit du Grand Prix de F1, les quartiers de Monte-Carlo, La Condamine ou encore Le Rocher mais aussi, moins connue, La Via Alpina (Tél. : 06 30 12 57 03 ; monaco-rando.com).

PLUS D’INFOS

Visit Monaco : tél. : +377 92 166 166. visitmonaco.com.


Que faire en ce moment

L’EXPO À VOIR

Immersion

Sous vos yeux se dévoile une incroyable biodiversité abritée au cœur d’une des 7 merveilles naturelles du monde, la Grande Barrière de corail, le plus grand écosystème corallien de la planète. Institut Océanographique

Ici, pas besoin de brevet de plongée pour s’immerger dans les profondeurs de l’océan le long de la barrière de corail. Les pieds au sec mais la tête (presque) dans l’eau, on se retrouve nez à nez avec des êtres aussi hypnotisants que des sirènes, si ce n’est plus : voilà des baleines à bosse, des requins corail à pointe blanche, des raies mantas, des mérous patate et bien sûr des plantons phosphorescents… Lesquels évoluent en fonction de nos mouvements, comportements et gestes. Projetées sur des écrans XXL, les images reconstituées donnent aux visiteurs l’impression d’être un plongeur. Envoûtant et magique à la fois. Une belle façon de sensibiliser le public à la fragilité des récifs coralliens. Car l’exposition virtuelle et interactive est le point fort d’un parcours dédié au corail. L’exposition s’achèvera au printemps 2022 pour laisser place à une autre, dédiée aux mondes polaires.

Immersion au Musée Océanographique de Monaco, av. Saint-Martin, 98000 Monaco. Tél. : +377 93 15 36 00. Entrée adulte à partir de 16 €.

LA BOULANGERIE ET LE TRAITEUR EN VUE

Mitron Bakery Monaco et BYO Traiteur Monaco

Le chef Mauro Colagreco à ouvert le traiteur Byo pour Built your own au Marché de la Condamine. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Voici la toute dernière adresse de Mauro Colagreco, le chef triplement étoilé du restaurant Mirazur à Menton et auréolé d’un macaron vert de la « gastronomie durable ». Après une première boulangerie à Menton, il vient d’ouvrir, cet été, la seconde au cœur du Marché de la Condamine. Il y propose des pains vivants et excellents. Ils sont produits au fournil de Menton, à partir de farines biologiques et de levain naturel fait maison. Du Barbu du Roussillon, au Blanc de Noé en passant par le Petit Épeautre ou encore les Blés de Population, tous offrent des textures, des goûts et des qualités nutritionnelles différents. Prendre un pain et acheter, au marché, du jambon et autres plaisirs pour un pique-nique dans les Jardins Saint-Martin. Ou passer au stand voisin chez BYO Traiteur Monaco, une autre adresse de Mauro Colagreco, qui fait saliver les plus gourmands. Une cuisine de chef étoilée à prix abordable.

Voir aussi :  Covid-19 : Quels sont les départements concernés par le couvre-feu ?

Mitron Bakery Monaco, Marché de la Condamine, place d’Armes, 98000 Monaco. Tél. : 06 78 63 83 80. Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 7h30 à 13h30.

BYO Traiteur Monaco, Marché de la Condamine, place d’Armes 98000 Monaco. Tél. : 06 40 62 47 19. Plat chaud à partir de 7 € la portion. Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 9h à 15h.

L’HÔTEL EN VUE

Hôtel Métropole Monte-Carlo

L’hôtel Métropole Monte-Carlo se trouve dans le quartier du Carré d’Or de Monaco Métropole Monte-Carlo / Photo presse

Il a rouvert en avril 2021 après une première phase de travaux. Les habitués ne verront aucun changement. L’hôtel a revisité ses coulisses avant la grande opération de rénovation prévue dès novembre. En avril 2023, cet établissement légendaire de 1886 passera de 125 chambres et suites à seulement 112 dont quatre suites d’exception. L’objectif est bien sûr d’offrir encore plus de confort à ses hôtes. Lesquels sont déjà bien lotis. Ils s’endorment dans l’univers du décorateur Jacques Garcia et, en journée, profitent exclusivement de la piscine extérieure (couverte en hiver) en nageant devant la grande photo de Karl Lagerfeld. Ils bénéficient aussi des expériences inoubliables Just for You dont la plus récente, « Une Nuit au Musée ». On y découvre le Musée Océanographique, de nuit, à la faveur de lampes de poche accompagné d’un guide biologiste. Frissons garantis.

Nuitée à partir de 600 € pour deux personnes, petits déjeuners inclus.

Expérience exclusive « Une Nuit au Musée » à partir de 1900 € pour 1 à 4 personnes, incluant le transfert aller-retour de l’hôtel au Musée, l’accompagnement avec un guide biologiste et un apéritif champagne et petits fours sur le toit du Musée avec une vue imprenable sur Monaco.

Hôtel Métropole Monte-Carlo, 4 avenue de la Madone, 98007 Monaco. Tél. : +377 93 15 15 15.


JOUR 1 : DU ROCHER À LA GRANDE BLEUE, EN PASSANT PAR LE TAPIS VERT DU CASINO

Matinée

Le Palais des Princes de Monaco. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Monter au « Rocher », c’est marcher dans l’histoire de Monaco. Laquelle est indissociable de la famille Grimaldi. Tout commence au XIIIe siècle par un corsaire déguisé en moine. François Grimaldi s’empare de la forteresse érigée par une communauté génoise mais c’est Charles Ier qui est considéré comme le tout premier seigneur de Monaco (1341). Près de 700 ans plus tard, les Grimaldi règnent toujours sur le palais princier, l’un des plus vieux d’Europe. On ne pourra pas, hélas, visiter les Grands Appartements – en rénovation jusqu’en 2022. Il faudra donc s’en tenir à la façade du palais et à la relève de la garde à 11h55 très exactement. Bruits de bottes, claquements de main sur les cuisses et sons des armes sur le sol… La cérémonie des carabiniers vaut le coup d’œil. Prendre ensuite vers la gauche (le palais devant soi) pour longer le rocher, au-dessus de l’eau. Jeter ensuite un œil à la cathédrale qui révèle, dans l’abside, la tombe souvent fleurie de Grace Kelly. Dans les Jardins Saint-Martin, descendre au plus près de la falaise – la plupart des touristes n’y vont pas. S’arrêter un moment sur un banc pour goûter au temps suspendu. À quelques pas de là, le musée Océanographique invite à une plongée dans les profondeurs des océans. On y tutoie les méduses dansantes dans une ronde, les requins à pointe noire et tous ces poissons aux couleurs de bonbons acidulés. Prévoir du temps. On se laisse vite dériver dans ce Temple de la mer…

Pause déjeuner

La plage naturelle des Pêcheurs située au pied du Rocher. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Après, direction le parking du Chemin des Pêcheurs tout près du musée Océanographique. Vous n’avez pas de voiture ? Justement ! Descendez au niveau des autobus et sortez par la route qui serpente le long de la côte. La chasse au trésor a commencé. Ouvrez bien les yeux : une discrète volée de marches descend vers la crique des pêcheurs, une plage « secrète » aussi grande qu’un mouchoir de poche. Le trésor est bien évidemment la Grande Bleue. Sur cette minuscule plage, on croise une brochette d’élèves de l’école voisine venue faire trempette avant les cours. Leur leçon ? Avoir toujours un maillot et une serviette sur soi ! On la retiendra – même si les plages sont rares à Monaco. Ensuite, cap sur le Port Hercule. Le bateau-bus électrique emmène, en quatre minutes, de l’autre côté de la rive. L’occasion de s’extasier sur les yachts et d’apercevoir, avec un peu de chance, ceux dessinés par Espen Oeino, designer spécialisé dans les grands bateaux et dont les bureaux sont dans le port. C’est de l’art. On verra peut-être aussi le bateau d’Eric Rinaldi, l’un des derniers pêcheurs locaux. Cet été, il est revenu avec un thon de 113 kilos pêché au large de Monaco. La pêche, c’est toute sa vie. Et il l’enseigne déjà à son fils. Il tient la dégustation Pêcherie U Luvassu où quelques chaises et tables sont installées devant l’impressionnant comptoir. On s’y pose au bord de l’eau.

Voir aussi :  Bangkok, Thailande

Après-midi

Au Casino, on peut simplement prendre un verre et goûter à l’ambiance singulière du lieu. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Non loin de là, un ascenseur relie le port à Monte-Carlo, l’un des neuf quartiers de la ville. Voilà un autre volet de l’histoire de ce petit État. Au XIXe siècle, Monaco perd Roquebrune et Menton appauvrissant les caisses de la principauté. À la demande du prince Charles III, l’homme d’affaires François Blanc fonde le Casino de Monte-Carlo pour attirer une clientèle riche étrangère. Rien n’est très beau. On dépense sans compter. Plus tard, on invitera même Charles Garnier qui dessinera l’opéra dans le Casino même – à voir absolument lors d’un spectacle. Quant au Casino, les visites guidées étant momentanément supprimées, le mieux est de découvrir les lieux par soi-même – sans obligation de jeu. Le sésame (pas de tong ni de short et une carte d’identité) s’ouvre sur des salles richement décorées et baignées de lumière naturelle. Les fresques et peintures rappellent l’époque des « demi-mondaines » qui accompagnaient autrefois les grandes fortunes comme la célèbre Belle Otero. On notera l’horloge, héritage d’un autre temps où les joueurs couraient attraper leur train et rentrer chez eux… C’était l’époque où il n’y avait pas encore autant d’hôtels à Monaco. Au Casino, on peut simplement prendre un verre et goûter à l’ambiance singulière du lieu. On y apprend que les « vrais » Monégasques (ceux qui ont la nationalité monégasque) ne peuvent pas prendre part aux jeux : ils en sont interdits – y compris le prince de Monaco. Il est temps de partir et de continuer la balade jusqu’à la plage du Larvotto en passant par le Jardin japonais et le Grimaldi Forum. Terminer par la Villa Sauber qui fait partie du Nouveau Musée national de Monaco. Les expositions y sont toujours de bonne facture. Fatigué ? On s’en doutait…

Dîner

Sur la place du Casino, tout le monde est sur son 31. On fait des efforts de toilette. À deux pas, tout le gratin est chez Gaïa, une adresse née à Dubaï pour ensuite s’installer ici. D’ailleurs, cela se sent : on y entend toutes les langues, du russe à l’italien en passant par l’anglais. Le « bar à poissons » est un bijou. Et l’assiette, d’inspiration grecque, est splendide. Un exemple ? Le carpaccio de daurade, accompagné de gros sel et d’huile d’olive au citron ou mandarine ou truffe. Aussi beau que bon.

JOUR 2 : MONACO VU DE HAUT, PLONGÉE DANS L’EAU ET DANS LES EXPOS

Matinée

Serres du jardin exotique. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Comment embrasser Monaco d’un seul coup d’œil ? Depuis les hauteurs bien sûr. On prend donc la clé des champs jusqu’à la Turbie, en France. La voiture garée, on crapahute un peu jusqu’à atteindre les rochers plongeant sur la ville. Impressionnant quand le soleil levant vient caresser les gratte-ciel et les eaux. En redescendant, s’arrêter à la Villa Paloma, l’autre adresse du Nouveau Musée National, ouverte en fonction de la programmation d’exposition d’art contemporain. Cette maison du XXe siècle est dotée d’un très agréable jardin à la vue dégagée. Mais pour combien de temps encore ? On dit ici que personne n’est propriétaire de sa vue. À côté, le Jardin Exotique étant en travaux jusqu’au début 2022, on optera pour une virée dans les serres du Centre Botanique dont la structure de verre et de fer fut dessinée par les architectes Fabrice Notari et Rudy Ricciotti. Là, 10.500 plantes – 500 en bac et 10.000 en pot – s’épanouissent.

Pause déjeuner

Au Marché de la Condamine on pourra y butiner de multiples saveurs auprès des différents stands. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Le ventre de Monaco se trouve au Marché de la Condamine. On pourra y butiner de multiples saveurs auprès des différents stands. Aroca est un excellent choix, rempli de soleil du sud dont la fameuse pissaladière rouge et blanche et le barbajuan, spécialité locale. Un conseil : y aller tôt car tout disparaît très vite. On peut s’installer sur des bancs et tables, au marché, ou prendre à emporter. L’autre option ? Les Perles de Monte-Carlo au Port de Fontvieille. Des perles, on en trouvera peut-être dans les huîtres affinées sur place par Brice Cachia et Frédéric Rouxeville, deux biologistes de formation. À la carte, aussi, des gambas, langoustine, daurade royale… C’est bon, c’est frais et à la bonne franquette. Sur la terrasse ensoleillée, au bord de l’eau et au pied du palais princier, on sentirait presque les effluves de tabac du capitaine Haddock…

Après-midi

Deux voitures de la collection privée des voitures de S.A.S le prince de Monaco. Au volant Valérie Closier, directrice de la collection devant la cathédrale Notre-Dame Immaculée. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Deux possibilités : mer ou terre. Qui n’a pas entendu parler de Pierre Frolla dont le palmarès compte quatre records du monde en apnée, trois en immersion libre et un en poids variable ? Ce Monégasque boute-en-train n’aime rien moins que de partager sa passion, la plongée. Dans son Académie Monégasque de la Mer, il est possible de découvrir la plongée bouteille ou l’apnée au large de Monaco. Avec un peu de chance, on y croisera peut-être le champion. Côté route, la collection de voitures de S.A.S. le prince de Monaco nous fait des appels de phares. Difficile de ne pas céder à la tentation. Commencée par le prince Rainier III à la fin des années 1950, cette collection a continué à s’agrandir avec Albert II rassemblant aujourd’hui une centaine de modèles. Toutes les époques y sont présentées, à commencer par la calèche ou encore la voiture à hélice Leyat d’avant la première guerre mondiale. Et puis, rêvons un peu : Rolls Royce, Lincoln, Facel Vega, Napier, Ferrari, Maserati, Lamborghini… Sans oublier la Lexus du mariage princier de 2011 et la Chrysler Imperial qui accueillit Grace Kelly à son arrivée en 1956. La mer, la terre… Et l’art ! C’est au Logoscope qu’Agnès Roux programme des expositions d’art contemporain, croisant volontiers les disciplines. Ce lieu, pas bien grand et méconnu, est une ruche d’artistes en résidence ou invités dont on peut visiter les ateliers sur rendez-vous. Peintres, céramistes, danseurs chorégraphes et bien d’autres y interrogent les notions du « territoire ». C’est une autre perle de Monaco dont le bâtiment est… en France. Et oui, il est de l’autre côté de la rue monégasque.

Voir aussi :  VOYAGE VLASNIK BOMBER CLOTHING-a??

Dîner

Le chef triplement étoilé Mauro Colagreco dans le Restaurant Komo. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Komo est un « trois en un ». Comprendre : un concept store, une pâtisserie et un restaurant. Mais pas n’importe lesquels… La boutique rassemble différentes marques de mode et d’accessoires, les sucreries sont signées Pierre Hermé et la carte du restaurant a été imaginée par le chef étoilé Mauro Colagreco (encore lui !). Bref, the place to be… and to eat !

Carnet d’adresses

RESTAURANTS

Poissonnerie U Luvassu du pêcheur Eric Rinaldi. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Pêcherie U Luvassu, 8 quai l’Hirondelle, 98000 Monaco. Tél. : +377 97 77 07 51. À partir de 9 € la portion de tartare d’Espadon Méditerranée (100 gr.). Ouvert à midi seulement, fermé le dimanche.

Gaïa, 15 galerie Charles III, 98000 Monaco. Tél. : +377 99 99 09 69. À partir de 38 € le plat. Ouvert tous les jours, de 12h à 15h et de 19h à 23h.

Aroca, Marché de la Condamine, 15 avenue place d’Armes, 98000 Monaco. Tél. : +377 97 77 16 84. À partir de 5,50 € le cornet de 5 barbajuan. Plat du jour à partir de 10 €. Ouvert du mardi au dimanche de 8h à 15h.

Les Perles de Monte-Carlo, quai Jean-Charles Rey, 98000 Monaco. Tél. : +377 97 77 84 31. À partir de 20 € le plat. Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h30 et en soirée le mercredi et jeudi de 19h à 22h. Réservation obligatoire.

Komo Monaco, 18 rue de Millo, 98000 Monaco. Tél. : +377 97 70 56 11. À partir de 22 € le plat. Restaurant du lundi au vendredi de midi à 22h. Concept-store et pâtisserie du lundi au samedi de 10h à 19h.

MUSEES ET LIEUX CULTURELS

Musée Océanographique de Monaco, av. Saint-Martin, 98000 Monaco. Tél. : +377 93 15 36 00.

Nouveau Musée National de Monaco :

Villa Paloma 56, boulevard du Jardin Exotique. Tél. : +377 98 98 48 60.
Villa Sauber 17, avenue Princesse Grace. Tél. : +377 98 98 91 26.

Collection de voitures S.A.S. le prince de Monaco, 5, terrasses de Fontvieille, 98000 Monaco. Tél. : +377 92 05 28 56.

Logoscope, place de la crémaillère, 06240 Beausoleil (à côté du Palais Gallia). Tél. : 06 62 83 38 01.

Ballets de Monte-Carlo à l’Opéra de Monte-Carlo Salle Garnier

Opéra de Monte-Carlo, place du Casino, 98000 Monaco. Tél. : +377 98 06 28 28.

CASINO

Casino de Monte-Carlo, place du Casino, 98000 Monaco. Tél. : +377 98 06 20 00.

SPORT

Académie monégasque de la Mer, plage du Larvotto, 98000 Monaco. Tél. : 06 78 63 50 52.

SHOPPING

L’Orangerie — La Distillerie de Monaco. Éric Martin / Le Figaro Magazine

L’Orangerie, 9, rue de la Turbie, 98000 Monaco. Tél. +377 99 90 43 38. Aujourd’hui encore, 600 orangers bordent les rues de la Principauté. Une fois par an, les agrumes ensoleillés sont cueillis à la main, lavés et pelés dans l’atelier et ajoutés à une recette préservée pour créer la seule et unique liqueur monégasque.

HÔTELS

Columbus Monte-Carlo

Hôtel Columbus. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Dans le quartier de Fontvieille, le Columbus Monte-Carlo est un brin à l’écart de l’agitation monégasque. Lancé par David Coulthard, pilote de Formule 1, l’hôtel a, depuis, continué sa belle course. Son point fort ? Ses petites attentions, discrètes et chaleureuses de l’équipe. L’établissement a gardé une certaine simplicité, très appréciable à Monaco. Son restaurant décline des saveurs de la Méditerranée. À partir de 171 € la chambre double.

Columbus Monte-Carlo, 23 avenue des Papalins, 98000 Monaco. Tél. : +377 92 05 90 00.

Hôtel Hermitage Monte-Carlo

Hôtel Hermitage Monte-Carlo. Le petit dejeuner est servi sous la coupole de verre et d’acier signée Gustave Eiffel. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Un cadre merveilleux encore empli de l’ambiance Belle Époque… L’Hôtel Hermitage Monte-Carlo est une agréable balade dans le temps. Sa nouveauté ? Le restaurant Yannick Alléno à l’Hôtel Hermitage Monte-Carlo. Le chef étoilé y compose une cuisine de produits locaux dont la carte évolue au fil des saisons. La terrasse est divine. À partir de 425 € la chambre double.

Hôtel Hermitage Monte-Carlo, square Beaumarchais, 98000 Monaco. Tél. : +377 98 06 20 00.

Novotel Monte-Carlo

Novotel Monte-Carlo. Éric Martin / Le Figaro Magazine

Une jolie surprise. En plein centre-ville, l’hôtel arbore les couleurs et le goût de la mer façon Riviera. Toute la décoration évoque la Grande Bleue jusqu’à l’équipe habillée d’une marinière. Rénové il y a peu, l’hôtel devrait bientôt entamer les travaux de son toit-terrasse dont la vue est sublime. À partir de 200 € la chambre double.

Novotel Monte-Carlo, 16 bld Princesse Charlotte. Tél. : +377 99 99 83 00.



Source link

Vous aimerez aussi...